Comment sont calculées les primes d’assurance auto ?
Les assureurs utilisent des modèles pour déterminer le montant des primes d’assurance. Ces modèles se basent sur des données statistiques et des probabilités pour évaluer le risque associé à chaque assuré.
Voici une partie des critères pris en compte :
- Âge : Les jeunes conducteurs paient souvent des primes plus élevées en raison de statistiques générales montrant un risque accru d’accidents.
- Catégorie socio professionnelle : Un ouvrier ou un employé paiera très souvent sa prime plus cher qu’un cadre.
- Expérience de conduite : Plus un conducteur a d’expérience, plus sa prime peut être basse.
- Coefficient Bonus-Malus : Un conducteur avec des antécédents d’accidents ou de réclamations verra sa prime augmenter.
Les préjugés socio-démographiques et le calcul des primes
L’intégration de critères socio-démographiques dans le calcul des primes peut refléter des préjugés et soulever des questions éthiques, à fortiori quand ces critères reposent sur des moyennes statistiques et des tendances qui ne reflètent en rien le comportement individuel. Ainsi, un jeune ou un ouvrier bien que prudent devra quand même payer des primes élevées.
Les modèles de tarification opèrent donc des simplifications excessives en se basant sur des observations d’ordre générale.
Par ailleurs, ces modèles ne prennent que très tardivement en compte les changements de comportement des conducteurs au fil du temps. Ainsi, un conducteur ayant amélioré sa conduite peut toujours se voir appliquer des primes élevées en raison de son passé.
Vers des modèles de tarification plus équitables
Pour surmonter ces limites, ScorDeal explore une nouvelle approche, notamment en utilisant des données plus fiables et plus personnalisés.
En utilisant le téléphone comme un dispositif qui analyse la de conduite de l’automobiliste, nous pouvons déterminer le comportement réel du conducteur et donc éviter les préjugés et les simplifications.
Ainsi, au lieu de nous baser sur les critères sociaux démographiques, nous observons uniquement le style et l’environnement de conduite de l’automobiliste pour définir son profil de risque, ce qui nous permet d’avoir une approche beaucoup plus individualisée et donc de facto plus juste et plus éthique.